Christine et Chloé sont deux professionnelles du siège de l’ASRL ayant vécu à des époques différentes. L’une étant maintenant à la retraite après 43 ans « d’amitié professionnelle », comme elle aime le dire, et l’autre étant arrivée il y a 2 ans au siège de l’Association.
Témoignage de Chloé Barenne et de Christine Desbonnets, professionnelles du Siège de l'ASRL, Lille
C’est en juillet 1975 que Christine commence à travailler à l’ASRL, au départ pour un remplacement en CDD qui débouchera finalement sur un CDI. Elle a pu occuper plusieurs postes de sténodactylo et de secrétaire sténo-dactylo, à l’époque de la machine à écrire et de la « Ronéo », la célèbre machine à reproduire des textes, pour finir sa carrière en qualité de secrétaire de direction. Elle a eu la chance de débuter à une période où le poste de secrétaire était « généraliste », ce qui lui a permis d’avoir des missions très variées touchant au secrétariat, à l’élaboration prévisionnelle des budgets, à la constitution des dossiers d’ouverture d’établissements, à la participation aux accords relatifs aux 35 heures et même à la qualité, avec un travail sur la mise en conformité d’établissements. « Je peux témoigner de l’implication totale des Directeurs généraux, ainsi que de tous les salariés du siège, dans les actions qu’ils ont menées et que M. Masse continue de réaliser avec toujours autant de force et de conviction », affirme-t-elle.
Chloé, quant à elle, est arrivée en contrat de professionnalisation en octobre 2017. Un an après, on lui propose un CDI pour continuer sur son poste de chargée de missions qualité et gestion des risques. « Je ne connaissais pas du tout le monde du handicap, cela a été une vraie découverte », dit-elle. Ce qu’elle préfère, c’est d’être sur le terrain avec les professionnels. Une de ses missions principales est de les accompagner dans la prévention et la gestion des risques.
Les deux collègues font les mêmes constats. L’ASRL a toujours évolué, et l’accompagnement des personnes aussi. Auparavant, les personnes en situation de handicap ou de fragilité sociale étaient moins visibles. Aujourd’hui, c’est l’esprit d’ouverture qui prédomine. Quant aux valeurs d’humanisme et d’engagement, elles sont restées les mêmes depuis 1959, et sont plus que d’actualité aujourd’hui !
“L’esprit d’équipe est essentiel dans l’Association. Il faut cultiver le collectif entre tous les établissements de l’ASRL, y compris le siège, qui reste encore méconnu par certains professionnels !”
– Christine Desbonnets et Chloé Barenne
Pour elles, il faut encore aller plus loin dans les échanges et les liens à créer entre tous les établissements. Le collaboratif doit être au coeur des missions quotidiennes de chaque professionnel.
Chacune résume son expérience en un mot : POSITIVE pour Christine et RICHE pour Chloé.
L’ASRL évolue comme la société. Elle devra s’adapter à des publics encore plus diversifiés (les sans-papiers, les adolescents, etc.) et partir de leurs besoins pour développer les projets d’établissements, comme c’est actuellement pratiqué grâce au Dispositif Local d’Accompagnement par exemple.
Leur vision d’avenir de l’Association est tournée vers l’innovation et le décloisonnement. Tout l’enjeu est de proposer des types d’accompagnement individualisés, qui favorisent l’inclusion de chaque personne accompagnée.
Découvrez le livre-témoignages « 60 portraits Humains & Engagés » de l’ASRL !